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La méthode décrite ci-dessous n'est qu'un exemple parmi d'autres et a
l'avantage de ne demander qu'un matériel très réduit.
Elle est adaptée à
des prototypes peu compliqués.
Le fabriquant américain MG Chemicals fournit quelques infos intéressantes (en anglais):
Je le réalise, avec l'implantation des composants, sous Corel Draw ou autre programme de dessin vectoriel (Adobe Illustrator, etc ...):
Le tracé n'a manifestement pas une allure de tracé automatique et devient
même ... esthétique, tout en courbes.
J'en fais une copie inversée de laquelle je supprime les silhouettes des composants pour ne garder que le tracé cuivre:
Le tracé est simplement imprimé avec une laser sur du transparent pour
lasers et copieurs.
Le tracé n'est pas d'une opacité absolue mais suffit largement pour un
prototype.
Pour les masques de "production", je reproduit le masque sur du film
orthochromatique lith (Ilford Ortho Plus) qui permet une opacité très élevée du
tracé.
J'utilise du circuit imprimé pré sensibilisé qui permet un tracé des
pistes irréprochable.
Il faut enlever la feuille de protection, positionner le masque sur le circuit
et plaquer le tout avec une plaque de verre mince (verre de petit cadre photo,
par exemple).
Pour l'exposition proprement dite, deux ampoules Osram Nitraphot S de 250W
chacune à une distance de 43cm (centre de l'ampoule au circuit) allumées
pendant 3 minutes.
Vu la production importante d'UV, j'évite de rester dans la pièce pendant
l'exposition.
Il existe des petits châssis utilisant des tubes fluorescents spéciaux bien
plus pratiques que cette méthode.
Un tel châssis peut se réaliser sans trop de difficultés:
exemple.
Dans de la soude caustique diluée à 3%. J'utilise simplement du
débouche évier dilué, généralement du 30% dilué 1+9 pour obtenir 3% ...
Attention, manipulez la soude caustique avec circonspection car elle peut donner
de sérieuses brûlures (peau, yeux, ...), donc portez des gants et des lunettes.
La partie exposée fonce et tend à se liquéfier dans la soude. Un pinceau à poils
souples permet d'enlever la résine.
Finalement, on rince le circuit.
Les produits couramment utilisés pour la gravure sont:
Le perchlorure de fer étant plutôt opaque et la réaction avec le cuivre formant un précipité, je laisse flotter le circuit grâce à la tension superficielle de l'eau, cuivre en bas, dans une cuvette, en agitant très légèrement. Ne pas oublier de s'assurer qu'il n'y ait pas de bulle d'air coincée sous le cuivre !
Le persulfate de sodium est transparent et la réaction ne forme par de précipité, je laisse couler le circuit, cuivre en haut, dans la cuvette et agite régulièrement.
Je chauffe le persulfate avant gravure avec un chauffage à aquariums modifié de manière à atteindre les 50°C.
Il existe des châssis en verre acrylique avec corps de chauffe et "bulleur" qui permettent de rendre l'opération bien plus confortable. On doit pouvoir se construire tout ça avec du matériel pour aquariums ...
Rien de spécial, utilisez des forets métal rapide, en bon état et de dimensions adaptées aux diamètres des pattes des composants. Percez à partir du côté cuivre et chanfreinez légèrement le côté composants pour faciliter leur insertion.
Enlever la résine photosensible avec un dissolvant (acétone, par exemple).
Travaillez dans un local aéré et évitez de respirer ces vapeurs.
Nettoyez le cuivre avec une crème détergente légèrement abrasive, rincez à
grande eau et séchez soigneusement.
Rien de particulier:
Pour les composants sensibles à l'électricité statique, mettre la panne du fer à souder à la terre ou débrancher le fer le temps de la soudure.
Pour les composants SMD, collez-les avec une pointe de colle pour les maintenir en place avant la soudure.
Il existe des produits spécifiques mais un solvant comme l'acétone, fait aussi l'affaire.
Sprayez le circuit imprimé avec un vernis spécial pour le protéger de la corrosion.